Les délais de paiement en question !
D’après les estimations de la CGEM, le montant des impayés avoisinerait les 420 milliards de DH. Des retards de paiement en augmentation, puisqu’ils sont passés de 70 à 96 jours en quatre ans ; et qui concernent essentiellement les secteurs du BTP et des NTIC. Cet indicateur est pourtant déterminant car donnant la température du climat des affaires, il est analysé par les investisseurs, les agences de notation, les assureurs crédit. Lors d’une table ronde organisée fin 2019, il a été soulevé que « la loi s’est révélée inefficace. A supposer qu’elle était appliquée à la lettre, les mauvais payeurs ne risquent rien depuis que les pénalités de retard sont déductibles fiscalement ». Des pistes de réflexion ont été enclenchées à ce sujet. La CGEM devrait instaurer un label « Bon payeur » qui garantirait, la solvabilité des entreprises labellisées. Il a aussi été proposé d’interdire la déduction des factures impayées et de ne pas distribuer de dividendes lorsque le résultat net dissimule des impayés trop importants.