L’éditorial du Président de la CCSM

Mehdi Benzaari

Cher(e)s membres,

Booster l’emploi et l’innovation

Au Maroc, le taux de chômage au premier trimestre de l’année 2018 a enregistré une baisse de 0,2 %, comparé à la même période de 2017. Un indicateur positif révélé début mai par le Haut-Commissariat au Plan (HCP), qui souligne que “les baisses les plus importantes du taux de chômage ont été relevées parmi les adultes âgés de 35 à 44 ans (-0,8 point) et les personnes n’ayant aucun diplôme (-0,3 point)”. Quelques jours plus tard, comme pour faire écho à cette bonne nouvelle, l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) diffusait ses recommandations suite à l’Examen multidimensionnel du Royaume… Et l’emploi était au cœur du rapport, représentant même selon l’instance internationale, l’un des défis majeurs à relever “pour intégrer le club des pays émergents”. Il est vrai qu’il demeure une problématique de taille dans l’écosystème économique national : l’inadéquation entre l’offre de formation universitaire ou professionnelle et les besoins du marché du travail. Parvenir à la résoudre permettrait de donner une nouvelle impulsion au marché de l’emploi… ! Le rapport préconise une batterie de solutions, notamment “la création de licences professionnelles et de masters spécialisés à l’université, et le développement de la formation en milieu professionnel dans l’enseignement technique”. Des compétences techniques à aligner et qui doivent être complétées par des compétences comportementales, toutes aussi recherchées lors d’un recrutement. Les paramètres personnels de l’individu, son attitude, ses valeurs étant des savoirs plébiscités par le monde de l’entreprise.

Outre le renforcement du niveau de formation qui permettrait de créer un meilleur équilibre entre l’offre et la demande d’emploi, l’OCDE propose aussi de soutenir plus activement l’innovation : “Le Maroc pourrait tirer davantage profit de l’innovation. En effet, les montants investis en Recherche et Développement s’élèvent à 0,79 % du PIB depuis 2010, soit moins que dans de nombreux autres pays de comparaison”.
Innovation, emploi de qualité, attractivité… Au sein de la Chambre, nous sommes au fait des challenges qui sont les nôtres. Aux côtés de nos partenaires, acteurs économiques des sphères publique et privée, nous proposons des solutions, à notre mesure, pour que cette coopération fructueuse soit l’un des adjuvants du dynamisme national.
Le Maroc, déjà engagé dans un ambitieux programme de réformes et dont les indicateurs économiques sont favorables, aborde ce second semestre de l’année sous les meilleurs auspices.

Mehdi Benzaari
Président de la CCSM

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Mars, 2025

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